J’adore les surprises, vraiment. Les bonnes bien sûr. Alors une surprise sous forme de livre : Joie.
On m’a prêté « Lomer Odyssée » dont je n’avais jamais entendu parler, que la personne à l’origine de ce prêt soit grandement remerciée.
Un petit préambule : je trouve assez surprenant, pour ne pas dire agaçant que les romans hors normes, petites pépites littéraires pas franchement calibrées, soient publiées par des petites maisons d’éditions, hors normes, pas franchement calibrées. Ce qui tend à prouver qu’il existe dans notre beau pays (et chez nos cousins Québécois dans le cas de ce livre) des éditeurs qui ont un œil, un vrai et qui se mouillent un peu et que les autres, Mastodontes, feraient bien de penser que « grand public » ne recouvre pas forcément que les basses-œuvres, et avoir un peu confiance en l’intelligence du lecteur, quel qu’il soit. Voilà, il fallait que je vous le dise, c’est dit, c’est fait, passons maintenant à Lomer.
(Petite liste non exhaustive des petites et moyennes maisons d’éditions qui me donnent envie de me faire pousser un troisième œil à la fin de l’article).
Lomer donc est un très jeune homme au début du roman, mousse sur un cargo. Lomer est un Cyrano des mers. Une escale, quelque part en Asie, une rencontre, celle de « la Gueuse » femme d’un certain âge (d’un âge certain) dont il tombe éperdument amoureux. Ensuite ? Et bien ensuite je vous laisse le lire.
Et oui.
Non, n’insistez pas.
Je vous laisse acheter ce livre, le lire, et peut-être seront nous d’accord sur le fait que Pierre Gariépy a une plume incroyable, qu’effectivement son livre est une Odyssée avec tout ce que cela comporte d’aventure, de luxure, de perdition, de tragédie, d’érotisme.
J’attends vos avis … !
Editeur : XYZ éditeur
Ean : 9782892615050
Citations :
- Le port c’était notre univers, à ma Gueuse et à moi, et rien de pire qu’un port mort. Il faut que ça bouge, des docks, que ça sue, que ça crie, ça fornique, que ça entre et que ça sorte, les navires et les marins et les putains, il faut que ça vive.
- Et elle rêvait que « les enfants », à dire vrai, « j’aime pas ça ». Parce qu’ils mouraient avant nous, trop souvent, nos enfants, c’était pas normal, pourquoi faire des enfants qui mourraient avant soi, avant même de nous rendre immortels en continuant, stupidement notre triste histoire sur terre…
Les maisons d’éditions qui font que L’œil achète les yeux fermés :
(Liste ouverte absolument pas rémunérée, publicité gratuite)
Le Vampire Actif
Monsieur Toussaint Louverture
Zulma
Le Passage
Sulliver