Pirates. Michael Crichton

Pirates. Couv

Je ne connaissais Michael Crichton qu’à travers ses adaptations cinématographiques et j’avoue n’avoir jamais été vraiment fan du genre « attaque de Dino/bastons historiques ».

J’ai commencé « Pirates » en me disant que ce serait une bonne mise-en-bouche de mes lectures pour le Challenge maritime et en n’en attendant pas grand-chose.  La surprise a donc été bonne dans la découverte de ce roman très entrainant  ou, pour utiliser un anglicisme en vogue : un bon page turner.

Nous sommes à Port-Royal en 1665, capitale maritime qui recense toutes les dépravations possibles et imaginables des colonies de l’époque. Alcoolisme, prostitution et banditisme font leurs lois. La piraterie est sinon encouragée du moins tolérée par le gouverneur qui y voit une bonne façon de remplir sa cassette personnelle. On suit  Hunter le pirate à la conquête d’un galion rempli d’or, amarré dans une crique tenue par les espagnols.

C’est un livre bourré de péripéties, de personnages épiques (mention spéciale à la description des français…joyeuse bande de fourbes, de lâches et d’incompétents !), écrit comme un scénario, où chaque page apporte son lot de surprises et d’aventures.
Bref un bon moment de lecture pas vraiment intellectuel mais très plaisant !

 EAN : 9782221115152
Éditeur : Robert Laffont
Nombre de pages : 301

Citations :

  • En 1665, Port Royal était en pleine expansion. Dix ans à peine s’étaient écoulés depuis que l’expédition de Cromwell avait arraché la Jamaïque aux Espagnols et que, de misérable bande de sable déserte et malsaine, Port Royal s’était transformée en un infâme coupe-gorge surpeuplé. Une chose était sûre, Port Royal était riche. Certains prétendaient même que c’était la ville la plus prospère du monde, mais cela ne la rendait pas plus agréable pour autant.
  • Vu de loin, le Cassandra offrait un beau spectacle : gîtant de plusieurs degrés, ses voiles gonflées par la brise matinale, il fendait les eaux bleues. Mais à bord, tous manquaient cruellement de confort et d’espace. Soixante corsaires sales et puants se disputaient la place pour jouer aux cartes ou dormir. Ils se soulageaient par-dessus bord, sans cérémonie, et il arrivait fréquemment au capitaine de voir une demi-douzaine de culs nus alignés au-dessus du plat-bord sous le vent.
  • Il cita le vieil adage : « Mieux vaut un voyage qui commence dans le sang qu’un voyage qui se termine dans le sang ».

CM3

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